

Une cloison doit séparer des pièces visuellement, thermiquement et
phoniquement.
Plusieurs matériaux et techniques sont disponible :
Sandwich plâtre-carton
Deux plaques de plâtre sont reliées par une structure en nid d'abeille en
carton. C'est le plus rapide à poser et le moins cher. C'est celui qui offre
aussi le meilleur confort type HLM : Pas d'isolation phonique, faible isolation
thermique, pas de solidité pour les chevilles, et un coup d'épaule menace de
tout casser...
A réserver pour des pièces non habitées, ou pour les demi-cloisons (à
mi-hauteur, ou à mi-pièce, pour faire un recoin).
La pose : un tasseau de bois vissé au sol, un autre au plafond, et l'on glisse
la cloison à cheval sur ces deux guides; Trois vis pour fixer le tout, et basta.
Structure en rails métalliques
Une structure métallique (décrite au chapitre
isolation des murs) maintient des plaques de laine de roche, pour
l'isolation thermique et phonique. Les faces sont ensuite recouvertes de plaques
de plâtre ou de lambris.
Cela donne une structure légère, mais bien plus sérieuse que la première. Les
étagères peuvent s'y fixer, surtout si on prend la précaution de les fixer au
niveau des rails.
Béton cellulaire
Les plaques (25 x 62 cm) de béton "soufflé" sont disponibles en plusieurs
épaisseurs : 3, 5, 7 cm...
Elles sont relativement légères (6 kilos en 7 cm ?)
Elles se coupent avec une scie a bûche (ou une égoïne spéciale à matériaux), se
percent très facilement, et peuvent être travaillées à la râpe ou au ciseau à
bois.
Elles offrent une bonne isolation thermique et phonique, une bonne
solidité aux chevilles, une relative insensibilité à l'humidité (j'ai eu une
fuite dans un de ces murs, le seul problème a été des traces de sels).
C'est donc le matériau idéal pour une salle de bain.
Les plaques s'assemblent avec une colle spéciale, vendue en poudre.
Il existe un enduit spécial pour recouvrir le tout pour pouvoir ensuite apposer
la finition : peinture, papier peint... Je ne l'ai pas utilisé, puisque je ne
connaissais pas son existence au moment des travaux. J'ai donc bêtement utilisé
du plâtre.
Carreaux de plâtre
J'ai d'abord pris l'habitude de travailler avec le béton cellulaire, plus
léger et moins sensible à l'humidité.
Pour le nouveau corps de bâtiment en rénovation (la porcherie), je me suis mis
aux carreaux de plâtre, puisqu'on m'avait dit que c'était plus rapide à monter,
et que je n'avais pas de problèmes de poids. Le prix est sensiblement le même
que le béton cellulaire, mais attention, il y a quand même pas mal de
différences entre les carreaux pleins et creux (le choix se fera en fonction de
la résistance du plancher, et de ce que l'on veut accrocher aux murs).
La finition lisse est plus facile.
Les carreaux sont rainurés, donc l'emboîtement facilite la bonne coplanarité des
carreaux. Mais c'est quand même pas vraiment plus rapide que le béton
cellulaire.
Là aussi, la colle est spécifique, c'est une espèce de plâtre, qui durcit en
environ une heure. Donc faire des doses relativement réduites : 1 litre d'eau
pour 6-7 carreaux ?
Il faut une colle le plus liquide possible pour qu'elle puisse s'écraser et
sortir des joints (en tapant avec un maillet sur une cale en bois). Dans un
petit livret, on indiquait de remplir la rainure de colle, mais c'est alors
vraiment galère de bien joindre les carreaux, puisqu'il faut expulser la colle
de la rainure; J'ai trouvé bien plus rapide d'enduire les languettes. A priori,
il n'y a pas de problème de résistance...
Attendre que la colle durcisse un peu pour enlever les bavures, cela dégueulasse
moins les carreaux.
Comme pour le béton cellulaire, les cloisons doivent s'arrêter à 2cm du plafond.
On place une bande résiliente (carton bitumeux : Sphaltex), puis on rebouche
jusqu'en haut. C'est sensé prévenir l'apparition de fentes avec la dilatation
des matériaux.

Il ne reste qu'à finir les plaques de platre (ce
lien vaut aussi pour les carreaux de plâtre et de ciment).
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