Cheminée


Comme je l'ai dit dans le chapitre précédent, j'ai équipé mon salon d'une cheminée à insert.

La cheminée originelle était de l'autre coté du mur, dans la cuisine. Elle sert juste maintenant de hotte au-dessus de la cuisinière, et je réutilise le conduit de ce coté-ci.

Une assise en béton cellulaire terminée d'une couche de briques réfractaires (collées au béton "fondu" réfractaire) permet d'élever le foyer à hauteur de chaise. Je peux donc m'occuper du feu sans quitter mon fauteuil.

Puis j'ai fait monter un tube d'inox non doublé le plus haut possible. Ce tube permet de récupérer beaucoup de la chaleur des fumées, et, pour augmenter l'efficacité de l'échange thermique, j'ai collé (au mastic réfractaire) dessus des ailettes faites d'une longue bande (2 mètres) d'aluminium pliée en zigzag, puis disposée en couronne tout autour du tube. Vu la chaleur des ailettes, cela doit être efficace, mais j'ai pas trop osé en mettre beaucoup, puisqu'il faut bien que la fumée reste assez chaude pour  monter.
Après quelques années, j'ai finalement rajouté des ailettes, qui sont encore plus efficace: Le dispositif est constitué d'un collier de serrage (qui sert normalement à ancrer le tube dans le mur), avec une tripotée de lames d'alu insérées entre le tube et le collier. l'alu est ensuite tordu en U pour s'écarter du tube, puis vrillé pour avoir une convection sur des surfaces verticales.

Un ventilateur assez silencieux (mais pas assez !) force en plus la circulation de l'air entre la fonte du foyer et la tôle extérieure qui entoure celui-ci. Une partie de l'air sort sur la face avant du foyer, l'autre partie va dans la cuisine à travers une gaine.

Puis le tube d'évacuation des fumées rentre dans le mur grâce à un coude à 45°, arrive dans l'ancien conduit de cheminée bien au-dessus de la hotte, un autre coude, un autre tube, et nous voila au sommet de la cheminée. Un maçonnage en tête de cheminée comble les trous autour des deux tubes (n'oublions pas la sortie de la hotte), un petit trou latéral permettant à l'eau de sortir et ne pas stagner sur le maçonnage. Enfin, une grosse dalle d'ardoise est disposée en chapeau de cheminée. Il est important de laisser une ouverture régulière en dessous de cette dalle dans toutes les directions, sinon le vent peut rentrer dans une sorte d'entonnoir et faire refouler la fumée.

Puis vient l'habillage. Il est en béton cellulaire, mais il prend soin de ne pas toucher à la fonte brûlante de l'insert. Il est entièrement ouvert en haut pour laisser la chaleur du tube s'échapper.

Un ventilateur de plafond est chargé de faire redescendre l'air chaud. C'est hyper efficace, et même quasi-indispensable: sans lui, il peut bien y avoir une différence de température de 20° ou plus entre le plafond et vos pieds gelés.

On remarquera aussi la plaque de cuivre sur le coté, qui ne sert absolument à rien.

Quelques grosses poutres forment une espèce de banc qui  permet de s'asseoir presque collé à la cheminée, et qui supporte la chaîne hifi et une bibliothèque.
Le bois humide est disposé sous l'insert pour préchauffage.

Comme je deviens de plus en plus flémard, le gros xylophone sert de cachette à un décapeur thermique qui donne un coup de boost formidable lorsqu'on tombe sur du petit bois récalcitrant.

 


 

 

 

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