La filtration de l'eauIl faut bien le reconnaître, il faut du courage pour porter des bouteilles d'eau chaque semaine, et peut-être plus encore pour boire de l'eau du robinet... J'en suis donc venu à m'intéresser au différents moyens de filtration disponibles sur le marché. Les technologies disponiblesSi il y a bien des boîtes qui se font des couilles en or à notre époque,
c'est bien celles qui vendent des systèmes de filtration d'eau. J'ai d'abord
accepté la visite d'un commercial, puis suis allé voir la concurrence, bref,
j'ai pas mal étudié la question, sans prendre de décision pendant trois ans... Les résines échangeuses d'ionsC'est un système gros comme une machine à laver, et qui fait passer l'eau à travers un récipient remplie de billes de résine qui ont la particularité de fixer toutes les impuretés. Coût du système : environ 7000 euros, plus 100 euro par an d'entretien. De plus, il faut tous les deux mois nettoyer la résine en déversant quelques dizaines de kilos de gros sel dessus. Ce gros sel est ensuite vidangé, ce qui veut dire chez moi qu'il se trouve gentiment dispersé dans le jardin via l'épandage. Le commercial n'a pas été capable de me dire si ma pelouse s'en sortirai indemne... L'osmose inverseIci, on force l'eau a passer a travers une membrane qui bloque toutes les molécules plus grosses que les molécules d'eau. Il faut compter une consommation augmenté d'un tiers pour procéder à un balayage du film par de l'eau qui empêche le film de se boucher, et qui passe de suite à la poubelle. L'investissement est un peu plus réduit que pour la résine (5000€), mais on ne traite que l'eau de la cuisine au lieu de celle de toute la maison. Un contrat d'entretient reste nécessaire pour nettoyer l'engin et remplacer périodiquement les membranes (75 €/an). Les arguments commerciaux bidonsDans les deux technologies, les commerciaux ont des arguments massue pour vous convaincre que votre investissement est rentable et/ou bénéfique. On peut amortir son système rien que sur les économies de savon!C'est l'argument des systèmes traitant toute l'eau de la maison. Je vais vous montrer preuve à l'appui que vous aller consommer 5 fois moins
de savon avec mon système. Regardez: je prends deux tubes à essai, l'un rempli
de l'eau de votre robinet, l'autre rempli de la même eau, mais après un passage
dans mon cylindre magique. Ne quittez pas les tubes des yeux : je verse 2
gouttes de mon savon dans l'eau filtrée, et je secoue : ça mousse ! je mets deux
gouttes dans votre eau marécageuse: évidemment, cela ne mousse pas! je suis
obligé de mettre 10 gouttes pour arriver à faire mousser ce cloaque! J'ai essayé de reproduire l'expérience tranquillement dans mon coin. Bon je
n'avais plus d'eau filtrée, mais j'ai essayé de savoir ce qu'il y avait dans sa
fiole de savon. J'ai rempli un verre de mon "cloaque", et j'ai mis une goutte de
liquide vaisselle; je secoue et ça mousse. Bon. Je vide au 9/10emes mon verre,
et re-dilue avec de l'eau "sale". Je secoue, ça mousse. Je renouvelle
l'opération de dilution encore 2 fois, et cela mousse encore. J'avais donc a ce
moment un millième de goutte de savon dans mon verre. Avec de l'eau filtrée,
j'en aurais eu besoin de 5 fois moins, mais le raisonnement devient faux dès
qu'il s'agit de laver autre chose. Le savon agit ainsi: les molécules de savon
ont deux bouts : un coté est friand de graisses et autres impuretés, l'autre
adore se coller à l'eau. Une fois une molécule de graisse entièrement entourée
de molécules de savon, elle devient comme une boule qui reste en suspension dans
l'eau. Il faut donc une certaine quantité de savon en rapport avec la quantité
de crasse. Imaginons que l'on veuille laver une assiette: il faudra quelques
millièmes de gouttes de savon pour "laver" l'eau, mais une quantité 1000 fois
plus grande pour dégraisser le reste. Et cette deuxième quantité sera la
même que l'on parte d'une eau pure ou non. Mon filtre enlève toutes les impuretésAutre démonstration: deux tubes à essai (l'un d'eau filtré, l'autre d'eau du
robinet). Je mets la même quantité de réactif dans les deux tubes, et je secoue.
L'eau du robinet devient gélatineuse et verdâtre, l'autre reste impeccablement
transparente. Je dois être un peu rapia sur les bord, je n'ai pas lâché les 5000 euros de suite... et je me suis un peu plus renseigné: a) Il est formellement interdit par la loi d'utiliser un argument santé pour
vendre des systèmes de filtration d'eau. L'eau à le droit d'être dégueulasse au
goût, mais sa teneur en polluants est strictement surveillée. Par exemple, tout
le monde fait une fixation sur les nitrates, mais il faut savoir que la
digestion de quelques feuilles de salade crée dans votre estomac une quantité de
nitrates au moins équivalente à 100 litres d'eau du robinet. N'accusez pas les
engrais, puisqu'une salade biologique en produit plus qu'une salade
industrielle. Je n'ai pas trouvé sur le net de site scientifique mettant en
cause le taux de nitrate accepté dans nos eaux... Quand on compare notre eau du
robinet avec celle des 9/10emes du monde (Asie, Afrique...), notre eau est un
trésor de bienfaits. Si de plus, comme moi, vous fumez (ou que vous vivez à
Paris ou Grenoble, dont la pollution équivaut à 7 cigarettes par jour), vous
savez ou se trouve la vraie source de danger pour la santé. b) Il se trouve que le réactif utilisé par mon sémillant "technicien-conseil" est en fait sensible non pas à des "impuretés", mais aux sels minéraux! C'est à dire aux composés mêmes qui nous poussent à acheter de l'eau minérale, et qui sont excellents pour la santé. Donc en fait, ce couillon donne la preuve que son eau est moins bonne que l'eau du robinet! Il faut savoir par exemple que, sur les bateaux de la Marine Nationale, ils utilisent aussi des systèmes à osmose inverse pour produire de l'eau douce à partir de l'eau de mer. Mais au bout de quelques années, ils ont dû installer des minéralisateurs en aval, car l'eau trop pure donne des problèmes de santé.
Ma solutionAu bout de ces recherches, j'en suis donc arrivé à cherche une solution qui
ne filtre que les mauvaises odeurs; Le produit miracle existe depuis plus d'un
siècle: c'est le charbon actif. Il fixe le chlore, mais aussi toutes sortes de
poisons (pesticides...). Pour preuve, il est capable de protéger de tous les gaz
de combat, puisqu'il est l'élément actif des masques à gaz utilisés depuis la
guerre 39-45 (et par les agriculteurs, quand ils épandent leurs champs). Quelle solution allez-vous préférer ?
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